Nathalie est la seule postière retenue dans l’Allier pour porter la flamme olympique !

Nathalie Fouquet, 58 ans, est originaire de l’Allier. Elle a su se démarquer parmi 12.800 postiers, candidats au port de la flamme olympique en France.
Mais comment en est-elle arrivée là ? Tout commence en août 2023... Nathalie, chargée de clientèle à la poste de Cusset, reçoit un mail lui proposant de candidater pour être porteuse de la flamme olympique. Sans hésiter, elle y répond, en ajoutant des détails personnels. 

Le début d'une aventure

Les mois passent et, en janvier 2024, alors qu’elle est en congés au bord des bassins, là où elle s’entraîne régulièrement, elle reçoit un appel qu’elle ne prend pas sur le moment. Peu après, elle écoute un message vocal de sa responsable, toute excitée qui lui dit qu’elle a une "super bonne nouvelle à lui annoncer". Nathalie a tout de suite compris ce que cela voulait dire. C'était le début d’une nouvelle aventure. "Pour moi, être porteuse de la flamme aux Jeux olympiques, c’était inaccessible et inimaginable".

Nathalie Fouquet, 58 ans est salariée au bureau de poste de Cusset. François-Xavier Gutton

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Pourquoi elle ?

Nathalie pense que son amour pour le sport a fait pencher la balance en sa faveur. "J’ai commencé la course à pied en 2012 à l’âge de 46 ans. J’ai fait mon premier marathon en 2014 et même un triathlon l’année dernière. Le sport, c’est essentiel et vital, à la fois pour le corps et l’esprit", raconte-t-elle.

Encore dans le flou concernant le jour J...

À ce jour, tout ce qu'elle sait, c'est qu’elle devra porter cette flamme en parcourant 200 mètres à 4 km/h. Mi-avril, le reste des informations, à savoir le lieu exact et l’heure, lui seront délivrées.

C’est donc le 21 juin prochain qu’elle portera la flamme de 1,5 kilo pendant quelques minutes. "Mon mari, mes enfants et petits-enfants viendront me voir. J’espère ne pas pleurer sur la flamme. Une chose est sûre, les 200 mètres que je vais parcourir, je vais en profiter à fond. C’est quelque chose que l’on ne fait qu’une fois dans sa vie."

Dounia Lemmouchia